Quelles différences entre grenaillage et aérogommage ?

Sommaire du guide
Le grenaillage
Le microbillage

Aérogommage, sablage, grenaillage : tous ces termes désignent des techniques qui se ressemblent. On les emploie d’ailleurs souvent les uns pour les autres. En effet, il s’agit à chaque fois de procédés de traitement de surface par impact mécanique. Il y a de réelles différences entre aérogommage et grenaillage, tout comme entre sablage et aérogommage. Cependant il existe une technique d’aérogommage qui ressemble au grenaillage : le microbillage.

Le grenaillage, plus du sablage que de l’aérogommage

Le grenaillage s’apparente plus au sablage qu’à l’aérogommage. Comme lui en effet, il utilise la haute pression pour projeter un matériau sur une surface à décaper. Mais au lieu d’utiliser un abrasif de type sableux, il projette des petites billes ou fragments d’acier. Les équipements de sablage et grenaillage affichent des prix de plusieurs milliers d’euros contrairement à l’aérogommage. Il s’agit donc de techniques réservées à l’industrie et au bâtiment.

Comment distinguer grenaillage et aérogommage ?

Il y a deux grandes différences entre aérogommage et grenaillage :

La pression de travail : le grenaillage exige comme le sablage une pression de travail élevée, jusqu’à 12 bars. L’aérogommage au contraire ne se pratique pas au-delà de 6 bars.
Le matériau utilisé pour le décapage : le grenaillage utilise des billes d’acier ; l’aérogommage se sert de sable abrasif de type garnet ou parfois de bicarbonate de soude.

A quoi sert le grenaillage ?

La technique du grenaillage s’emploie sur les métaux, acier, aluminium ou autre. Le grenaillage sert à décaper de grandes surfaces avant peinture ou à renforcer la résistance mécanique du support (on parle alors de grenaillage par précontrainte). Couramment utilisé dans l’industrie aéronautique, navale et automobile, il se pratique à l’air libre ou en cabine, similaires à des cabines de sablage. Le grenaillage élimine vieille peinture, colle, rouille, et vieux vernis et prépare le support à un traitement durable dans le temps.

Le microbillage, un grenaillage à l’aérogommeuse

Il existe une variante de l’aérogommage qui s’apparente au grenaillage : c’est le microbillage. Le microbillage se pratique avec une aérogommeuse classique. Tout comme les grenailleuses, il utilise des billes en guise d’abrasif. Mais il s’agit de microbilles de verre ou de céramique alors que le grenaillage emploie des billes d’acier. Et le travail de décapage s’effectue de façon douce, à basse pression.

A quoi sert le microbillage ou « grenaillage basse pression » ?

A l’instar du grenaillage industriel, le microbillage s’emploie surtout sur du métal. Il peut servir à :

Décaper des pièces métalliques avec précision (pièces mécaniques, pièces de moteur, jantes…)
Décaper ou nettoyer de la tôle légère ou de l’aluminium sans les déformer.
Décaper des surfaces en partie vitrées : les microbilles ne rayent pas le verre.
Renforcer des soudures, supprimer les microfissures.
Donner une finition mate ou satinée au métal.

Le microbillage, une technique accessible à tous

D’un prix raisonnable, le matériel d’aérogommage-microbillage peut intéresser tout le monde, bricoleurs, artisans ou professionnels. Il suffit pour le pratiquer de s’équiper d’une aérogommeuse mobile, à brancher sur un compresseur. Chez AEROCAP, nous proposons plusieurs modèles d’aérogommeuses microbilleuses de haute qualité. On peut ajouter au microbillage une option de pulvérisation d’eau pour adoucir l’impact des billes et limiter les poussières. On parle alors d’hydrogommage. La différence entre aérogommage microbillage et hydrogommage repose sur cette brumisation d’eau qui accompagne le jet d’abrasif lors du décapage.